Astrid, 38 ans – Assistante de direction
Je m'appelle Astrid, j'ai 38 ans, et ma vie est pleine de bonheur. Je suis mariée à mon mari depuis huit ans, et notre relation est épanouie, stable, et profondément amoureuse. J'aime mon mari plus que tout, et il est la personne avec qui je partage ma vie, mes rêves, et mon intimité. Pourtant, il y a un secret que je garde en moi depuis quelques années, un désir qui m'envahit de temps en temps et qui me trouble encore aujourd'hui : l'envie de coucher avec une femme.
Un désir qui émerge sans préavis
Il n'est pas question pour moi d'entretenir une relation amoureuse avec une autre femme, ni de remettre en question mon amour pour mon mari. Mon fantasme n’est pas lié à un besoin émotionnel ou affectif, c’est un désir pur, charnel, qui se limite à l’attraction physique. Cette idée me trotte dans la tête depuis un certain temps maintenant, mais elle est restée bien enfouie, une pensée qui surgit parfois sans crier gare, mais que je n’ai jamais osé partager avec qui que ce soit.
Je me suis souvent interrogée sur ce fantasme. D'où vient-il ? Pourquoi suis-je attirée par cette idée alors que ma vie sentimentale avec mon mari est tout à fait satisfaisante ? Mais je me suis rendue à l'évidence : ce n'est pas un manque dans ma relation, c'est simplement un désir qui m'appartient, un fantasme qui n'a rien à voir avec la réalité de mon couple.
La peur de la remise en question
J'ai longtemps hésité à en parler à mon mari. Peut-être parce que je suis convaincue qu'il pourrait douter de mes sentiments pour lui, ou que cela pourrait faire naître des questionnements sur la stabilité de notre relation. C'est un sujet sensible, que je redoute de toucher. Après tout, nous avons une vie de couple solide et harmonieuse, alors pourquoi soulever quelque chose d'aussi complexe et potentiellement perturbant ? Et surtout, pourquoi mettre en danger cette complicité qui nous lie ?
Le fantasme reste donc un terrain privé, un monde intérieur que je n'ose pas exposer. J’ai peur que ce secret fasse naître une gêne, ou pire, des doutes sur la nature même de notre relation. Mais en même temps, ce désir reste là, comme une part de moi qui a son propre espace dans ma tête, à la fois troublant et excitant.
Ne pas vouloir franchir la ligne
Malgré ce désir, je ne souhaite absolument pas vivre cette expérience avec une autre femme dans la réalité. Cela ne veut pas dire que je me refuse à l'idée d'explorer ma sexualité, mais je n’ai pas l'intention de tromper mon mari. L’idée de chercher une aventure en dehors de mon mariage est quelque chose de totalement inacceptable pour moi. Je respecte profondément mon mari et l'engagement que nous avons pris ensemble. Et je sais qu'une aventure en dehors de notre relation pourrait tout remettre en question, et causer des blessures qui ne seraient jamais réparées.
Il est donc hors de question pour moi de tenter de concrétiser ce fantasme. Il est là, caché dans un coin de ma tête, mais je n'ai aucune intention de le traduire en réalité. C’est un souhait passager, un moment d’évasion que je préfère laisser dans le domaine de l’imaginaire.
Attirance physique et rêves érotiques
Il m’arrive parfois de croiser des femmes qui éveillent en moi une forme d'attirance physique. Rien de très spectaculaire, mais parfois un regard, une silhouette, un sourire peuvent suffire à faire naître un désir furtif. Il ne s’agit pas de tomber amoureuse, ni de vouloir une relation avec elles, mais simplement de voir une beauté, une sensualité qui m’interpelle.
Et puis, il y a ces rêves. Des rêves récurrents où je me retrouve à vivre des scènes sensuelles avec des femmes. Dans ces moments-là, je me laisse aller à l’imaginaire, je m’évade dans un monde où les règles sont différentes, où tout est permis. Ce sont des moments de liberté, de plaisir sans conséquence, mais qui me laissent souvent perplexe au réveil. C’est étrange de se dire que notre subconscient peut dévoiler des désirs qu’on ne soupçonne même pas.
Accepter mon fantasme sans culpabilité
Aujourd’hui, je me rends compte que ce fantasme fait partie de moi, tout simplement. Ce n'est ni une trahison ni une insatisfaction. C'est une part de ma sexualité, une curiosité qui ne remet pas en cause ce que je ressens pour mon mari. J’ai appris à accepter ce désir sans culpabiliser. Après tout, il n'y a pas de mal à avoir des fantasmes, même s'ils sont éloignés de notre réalité quotidienne.
Je ne prétends pas que ce genre de désir soit universel, mais il fait partie de mon expérience. Cela ne change rien à mon amour pour mon mari, et cela n’altère en rien la force de notre relation. C’est simplement un aspect de ma sexualité qui ne se manifeste que dans mon esprit, un fantasme qui n’a besoin de devenir plus pour être pleinement compris.
En conclusion : une réalité à accepter
Je ne sais pas si je partagerai un jour ce secret avec mon mari. Peut-être qu'un jour, j'oserai lui en parler, mais pour l’instant, ce fantasme reste ma petite part intime. C’est quelque chose que je vis seule, mais qui ne nuit en rien à ma vie amoureuse. L’essentiel est d’accepter ses désirs, quels qu'ils soient, sans jugement. Après tout, ce que l’on fantasme ne définit pas qui l’on est dans la réalité.
Peut-être que d’autres se reconnaîtront dans mon témoignage. Peut-être pas. Mais il est important de comprendre que nos fantasmes ne sont pas des vérités absolues, ce sont simplement des pensées qui viennent nourrir notre imaginaire. Et tant qu'ils ne remettent pas en cause notre intégrité, nos sentiments ou nos engagements, il n’y a rien à en craindre.
Photos non contractuelles.
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