J'ai quitté mon mec, pour faire ma vie avec une femme

Esmé 28 ans - Montpellier

Moi c'est Esméralda. J'avais 20 ans, insouciante, en pleine découverte de la vie adulte. À cette époque, je sortais avec Diego, un Brésilien magnifique aux yeux verts, athlète de haut niveau en athlétisme. Il avait ce charisme solaire, un corps sculpté, une énergie folle. Il vivait à cent à l’heure, entre entraînements, compétitions et voyages. Moi, je l’aimais. Du moins, je le croyais.

Mais, peu à peu, j’ai commencé à me sentir seule. Il n’était jamais vraiment là. Physiquement absent, mais aussi mentalement ailleurs. Son monde tournait autour de ses performances. Moi, je tournais en rond dans notre relation. Je me disais que c’était normal, que c’était ça d’aimer quelqu’un de passionné. Alors je suis restée.

Une rencontre inattendue

Un jour, ma vie a pris un tournant que je n’avais jamais envisagé. C’était un mardi banal, je me rendais dans mon salon de coiffure habituel. Une bulle de réconfort dans mon quotidien. Ce jour-là, une nouvelle coiffeuse venait d’arriver. Emilie.

Je me souviens encore de la première seconde où je l’ai vue. Son sourire. Son regard profond. Sa voix douce. J’ai senti une chaleur étrange envahir mon corps. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’étais hypnotisée. Littéralement. Ce n’était pas qu’un coup de cœur. C’était un coup de foudre. Et c’était pour une femme.

Je suis sortie du salon chamboulée. Moi, attirée par une femme ? Ça ne me ressemblait pas. Je n’avais jamais ressenti ça pour une fille. Et pourtant, la nuit suivante, impossible de fermer l’œil. Je ne pensais qu’à elle. Son visage lumineux me hantait, dans le bon sens du terme. Elle me manquait… alors que je ne la connaissais même pas vraiment.

Les jours ont passé, et je n’ai pas pu m’empêcher de demander son nom à la patronne du salon, qui était une amie. “Emilie *********”, elle m’a dit en souriant. Comme si elle avait compris ce qu’il se passait.

J’ai pris mon courage à deux mains. J’ai cherché Emilie sur Instagram. Je lui ai envoyé un message. Une invitation à boire un verre. J’avais besoin de lui parler, de comprendre ce que je ressentais.

Une évidence partagée

Elle a accepté. Le rendez-vous avait lieu dans un petit bar cosy près de la place de la Comédie. Quand elle est arrivée, j’ai su. J’ai su que ce n’était pas unilatéral. Elle avait ce regard, ce même trouble dans les yeux. Comme si, elle aussi, m’avait attendue toute sa vie. Nous avons parlé pendant des heures. C’était comme retrouver une vieille âme sœur. Tout était simple, fluide, doux. Je riais, je respirais enfin. Ce soir-là, j’ai compris que je ne pouvais plus faire semblant.

Le lendemain, j’ai pris une grande décision. J’ai quitté Diego. Ce n’était pas une rupture déchirante. Il a été compréhensif. Au fond, lui aussi sentait que notre relation était devenue une habitude, une routine sans feu. Je ne voulais plus de ça. J’allais goûté à quelque chose de nouveau, d’intense, d’authentique. Je ne pouvais pas revenir en arrière.

Notre première nuit

J’ai rappelé Emilie. Je lui ai dit que j’avais besoin de la voir. Le soir même, je suis allée chez elle. Nous avons pris l’apéro sur son balcon, le soleil couchant illuminait son visage. Puis, dans son salon, nous nous sommes embrassées. Follement. Passionnément.

Ce baiser a tout déclenché. Une vague de sensations inconnues. Nous nous sommes laissées aller, corps contre corps, âme contre âme. C’était ma première fois avec une femme. J’avais peur de ne pas savoir faire, de ne pas être à la hauteur… Mais tout a été incroyablement naturel.

Je pensais, comme beaucoup, que seuls les attributs masculins pouvaient combler une femme. Quelle erreur. Cette nuit-là, j’ai découvert un monde de douceur, de puissance, de plaisir pur. J’ai eu une multitude d’orgasmes, nous avons fait l’amour pendant plus de deux heures. Mon cœur explosait de bonheur. De désir. D’amour.

Une vie nouvelle

Depuis ce jour, je n’ai jamais regretté. Emilie et moi, c’était écrit. Une évidence. Nous sommes tombées amoureuses l’une de l’autre comme dans les plus beaux romans. Et ce n’était que le début.

Aujourd’hui, j’ai 28 ans. Nous avons un petit garçon de 6 ans, ce petit bonhomme qui nous comble chaque jour. Nous allons nous marier en 2026. Et je suis, sans exagérer, la femme la plus heureuse du monde.

À celles qui hésitent encore

Je souhaite à toutes celles qui se posent des questions, qui ont peur de ce qu’elles ressentent, de s’écouter vraiment. Ne laissez personne décider de ce que vous devez être ou ressentir. L’amour n’a pas de genre. Il a juste une intensité, une vérité.

Sauter le pas, c’est effrayant. Mais rester dans une vie qui ne nous ressemble pas l’est encore plus. La clé du bonheur est entre vos mains.

Photos non contractuelles.

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