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Mon fantasme de coucher avec une lesbienne


J’ai couché avec une femme et mon mari ne le sait pas


Retour sur une nuit enflammée. Je suis aux hommes. Je l’ai toujours été, depuis mon tout jeune âge. Et je le serai toujours également. Sauf que depuis tout récemment, certaines choses ont changé. Ou je dirais plutôt, évolué. Il y a cette idée d’une femme qui a germé dans mon esprit, et qui ne m’a jamais réellement quittée. Une idée qui a d’ailleurs fait beaucoup plus que germer : elle s’est implantée comme un arbre mature s’enracinant jusqu’au plus profond de mon imagination.


Cette femme sans réel visage, j’y pensais d’une manière complètement différente que toutes les autres fois où j’avais pensé à une femme dans ma vie. Je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer ses lèvres contre les miennes. Ses mains probablement trop agiles se promenant partout sur moi. Son corps contre le mien. Ses cheveux longs chatouillant mon cou, mon visage, mon ventre… J’y pensais chaque jour. Et puis un bon jour, je me suis dit qu’il n’était pas question que je meurs sans vivre cette expérience. Que la vie était trop courte, mais surtout, qu’une autre vie, je n’en aurais pas. Que je devais vivre ce que je désirais vivre maintenant, car personne d’autre ne le ferait à ma place.



Je me suis ouverte à elle


Puis, j’ai rencontré cette fille avec qui j’ai commencé à parler beaucoup plus sérieusement. Elle m’a rapidement complimentée sur les quelques photos qu’elle avait vues de moi. C’était la première fois que je recevais des compliments de la part d’une autre femme. Ou du moins, la première fois que j’étais ouverte à les recevoir… Entre quelques petites phrases de séduction échangées virtuellement, on a parlé de tout et de rien. De la vie, de musique, de vin, de travail, de voyages…


Puis tranquillement, les conversations se sont approfondies. Cette fille me posait des questions si directes que je ne pouvais faire autre chose que de lui répondre. Je me suis ouverte à elle comme je l’ai fait avec très peu d’inconnus. Avec une honnêteté et une franchise totales qui m’ont moi-même déconcertée. Je lui ai dit des choses que je n’ai probablement jamais dites à mon propre mari. Ou plutôt, elle m’a posé des questions que lui n’avait jamais pris la peine de me poser. C’est ainsi que je me suis surprise à avoir envie de lui parler… chaque jour.



Jamais je n’avais ressenti tout ça auparavant


Quelques semaines ont passé et nous avons décidé d’une date pour finalement nous rencontrer. Arrivée au jour J, je suis montée dans ma voiture et je suis arrivée chez elle. Les nerfs en boule, le coeur à l’envers. J’ai sonné, puis elle m’a ouvert la porte. En trente secondes, j’ai tout de suite su : il y avait cette énergie dans l’air sur laquelle il est difficile de mettre des mots. Cette énergie tangible à cent kilomètres à la ronde, excitante et épeurante à la fois. Jamais je n’avais ressenti tout ça pour une femme auparavant. Mais cette fois, c’était bien réel.


On a parlé, bu du vin, soupé et parlé encore. De tout et de rien, comme on le faisait si bien derrière nos écrans. Puis à un moment, alors qu’elle s’est approchée dangereusement de moi sur le divan, j’ai frôlé son visage avec le mien, j’ai mis ma main dans ses cheveux et je l’ai embrassée. Intensément. Boom. Tout d’un coup. Toute cette décharge, toute cette énergie accumulée dans l’air depuis le début s’est retrouvée entre nos deux corps. J’avais envie d’elle, là, maintenant, tout de suite.


L’instant d’un moment, j’ai oublié que j’étais mère, j’ai oublié que j’étais mariée, j’ai oublié que j’avais une vie bien rangée et routinière, sans réels débordements. Je vivais le moment présent: j’étais femme et c’est tout. Je vivais à 100% chaque nouvelle seconde qui se présentait à moi.


Tout était si naturel, si “normal” malgré le fait que tout était entièrement nouveau. J’en étais complètement déroutée… Moi qui croyais ne pas pouvoir m’appuyer sur mes repères, c’était faux. Je faisais face à un corps pareil au mien, avec une sensualité égale à la mienne. Voilà ce qui était d’ailleurs le plus déroutant…



Je me sentais puissante


Le temps s’est arrêté l’espace de trois heures. Oui, trois heures. Puis je suis redescendue sur terre, nous avons continué de nous enlacer et nous embrasser. Je me sentais puissante. C’est le mot… Puissante d’avoir fait jouir une femme. Puissante d’avoir joui sous les mains d’une autre femme. Puissante d’avoir vécu ce fantasme qui m’habitait depuis ces quelques semaines.


Puis je me suis rhabillée, et je suis partie, vidée de mon énergie, drainée par toutes ces émotions et cette nouvelle aventure qui venait de ponctuer le chemin de ma vie. Je lui ai dit “à bientôt”, j’ai fermé la porte, et j’ai conduit jusque chez moi, retrouver ma vie normale, droite, sans anicroche et sans réel feu d’artifice.



Photos non contractuelles.

 

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